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andré santini - Page 21

  • VANVES ET LE METRO AUTOMATIQUE DU GRAND PARIS

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que Vanves est concerné au premier chef par les projets concernant le Grand Paris. Et il en a été beaucoup questions en cette fin d’année, à la veille des fêtes. Avec notamment le débat sur le réseau de transport du Grand Paris avec les deux projets en cours de débat public, Arc Express, défendu par la Région et son président Jean Paul Huchon, le Grande Huit ou la grande boucle proné par la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini. Tant le Conseil Municipal, que le Conseil général où siége Guy Janvier (PS) et le Conseil Régional où siége Bernard Gauducheau (NC) ont donné un avis durant le mois de décembre. Deux réunions auxquels ont participé des vanvéens ont eu à Clamart sur Arc Express et à Issy les Moulineaux pour le métro de la SGP. La situation a énormément évoluée depuis le remaniement ministériel, avec la nomination de Maurice Leroy ministre de la politique de la ville chargé du dossier du grand Paris qui est en train de trouver une voie de passage vers un tracé complémentaire aux deux projets.

     

    Une voie de passage en cours de construction pour le réseau de transport

    La proposition faîte par Jean Paul Huchon le 15 Novembre fait son chemin et du bruit dans le landerneau francilien depuis la réunion de Mercredi dernier du Comité de pilotage sur le Grand Paris mis en place par Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du dossier du Grand Paris selon plusieurs sources gouvernementales et régionales. Rappelons qu’il s’agit en complément des tracés d’Arc Express, de la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien (Marne la Vallée, Chelles, Clichy-Montfermeil), des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express pour Roissy, prolongement des ligne 7 ou 14 jusqu’à Orly, desserte régionale des TGV et bien sûr de Saclay avec la solution non d’un moyen de transport lourd mais tout simplement du prolongement d’Orly Val qui relie pour l’instant le RER à Antony et les deux aérogares d’Orly. Il avait fait cette proposition juste au moment du remaniement ministériel et a permis selon ses explications, une sorte d’échappatoire à Matignon. Depuis, les choses se sont précisées : Sur le plan financier avec les recettes provenant du FARIF et de la taxe sur les bureaux  qui devraient atteindre 200 ME par an d’ici 3 ans avec un VT qui serait harmonisé sur l’ensemble du territoire en 5 ans. Auquel il faut ajouter un milliard pour le RER. Sur la maîtrise d’ouvrage qui pourrait être partagé entre le STIF et la SGP (ligne 14 et le Sud/Sud Est d’Arc Express pour le STIF par exemple, le reste à la SGP).

    Cette solution a été retenue et présenté par Maurice Leroy et son directeur de Cabinet dans l’une de ses réunions hebdomadaires thématique,  mercredi dernier,  qu’il tient avec les représentants de la région, de la ville de Paris, la SGP, Paris Métropole, l’AMIF, de l’AIGP, d’autant qu’elle a suscité une réaction étonnante de Pierre Mongin qui a félicité JP Huchon pour cette proposition, suivi par le président de la SNCF Guillaume Pepy…. Sauf  Marc Véron, Directeur général de la SGP qui  était alors très pâle et André Santini, Président du Conseil de Surveillance de la SGP, trés silencieux. Quant à Valérie Pécresse (UMP), présidente du groupe de la Majorité Présidentielle au Conseil Régional elle était furieuse d’apprendre que ses nouvelles propositions traçant une voie de passage, étaient faîte derrière son dos, notamment à propos de Saclay. Mais voilà, Maurice Leroy serait en  liaison directe avec Claude Guéant, donc l’Elysée, pour trouver une solution à ce dossier du réseau de transport pour le Grand Paris, en mettant en place ce comité de pilotage qui devrait se réunir le 22 sur le logement, le 5 Janvier sur l’emploi et le développement économique, et serait élargi le 12 Janvier aux présidents de Conseils Généraux. Et la ministre de la recherche aurait sous estimé le président de la Région qui compte arriver à un accord d’ici la fin Janvier sur ce futur métro du Grand Paris qui apporterait un élément vraiment nouveau dans le débat public sur Arc Express et le Grand huit.

  • LE MAIRE DE VANVES JOUE LES LOBBYISTES POUR LE PRESIDENT DE LA SGP TRES SILENCIEUX

    Alors que l’ensemble des réactions démontrent à mi chemin du grand débat public sur le Réseau Automatique du Grand Paris (RAGP) dit Grand Huit et Arc Express que les franciliens souhaitent arriver à une complémentarité des deux tracés et que l’on s’occupe d’abord des lignes RER, certains ont décidé dans chaque bord, à droite pour le RAGP, à gauche pour Arc Express, d’en faire une bataille politique et idéologique. Et ce fut le cas mardi soir à Issy les Moulineaux qui accueillait une réunion de proximité et  d’information sur le RAGP, c’est à dire dans la ville d’André Santini, président de la SGP (Société du Grand Paris).

     

    L’intervention de Bernard Gauducheau, envoyé sûrement en service commandé, qui avait demandé de prendre la parole le premier après l’exposé du Maitre d’Ouvrage, la SGP, donnait vraiment cette impression, après après un « Va-y Berrnard » lancé dans la salle du PACI. « 2éme ville de la circonscription d’André Santini, Vanves est très fier de l’avoir vu prendre la tête de la SGP » a-t-il lancé d’emblée – alors que des sifflets retentissaient dans la salle,  en expliquant qu’il avait consulté la population (au travers des réunions de quartiers), et les élus puisque le Conseil municipal a donné son avis, et que tous, bien sûr, penchaient pour un réseau comme celui de la SGP ( ?). Et de revenir sur le souhait de Vanves d’avoir une station entre Les Moulineaux (au niveau du T2 et d’Auchan) et Châtillon (au terminus des lignes 13 et T6), au niveau de la gare Clamart SNCF en correspondance avec Paris-Montparnasse/Versailles Chantiers pour desservir un bassin de population de 20 000 habitants avec le nouveau cyber-éco-quartier du Fort d’Issy. Et de conclure : « La SGP nous propose de franchir un grand pas pour l’avenir ». Il était tout à fait dans la lignée de son mentor qui avait déclaré en ouvrant cette réunion : « Ma position est particulière en tant que Maire d’Issy les Moulineaux mais aussi président du Conseil de Surveillance de la SGP qui vient présenter comme maître d’ouvrage ce grand projet…La nouveauté est que l’Etat a pris ses responsabilités en portant un projet. On ne peut pas rater cette occasion. Il n’en existe qu’une par génération. Il ne faut pas laisser passer le train ».

     

    Mais voilà, beaucoup de choses ont évolué depuis le début du Grand Débat et surtout du remaniement ministériel tant attendu et annoncé, vers un projet commun aux deux tracés comme le souhaitent les franciliens et beaucoup d’élus. Le nouveau ministre de la ville chargé du dossier du Grand Paris, Maurice Leroy fait plancher actuellement un groupe de travail constitué des principaux protagnistes de ce débat sur la proposition faîte par le président de la Région le 15 Novembre dernier qui consiste à prévoir en complément des tracés d’Arc Express la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien, des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express, et bien sûr de Saclay. « Elle a permit à Matignon  de trouver un échapatoire au projet « Blanc » (ex-ministre du Grand Paris) » selon l’entourage de JP Huchon.

    Seul la SGP tient mordicus à son projet comme l’ont constaté les participants au débat à Issy les Moulineaux, où rares étaient les défenseurs du RAGP en dehors des élus de GPSO, et des Santini’s Boys. Le débat a tout d’abord tourné autour de la futur station prévu pour l’instant aux Moulineaux au niveau de la tête du Pont de Billancourt en correspondance avec le T2, et une autre que des isséens demandent à la place Léon Blum en correspondance avec la ligne C du RER (au niveau du fameux viaduc), sachant que « les élus isséens se sont montrés très ouvert sur le choix de l’implantatiion d’une gare » selon un membre de la CPDP. Certains en ont profité pour reparler du prolongement de la ligne 12 jusqu’à cette place Léon Blum, et même non seulement jusqu’aux Moulineaux que l’Ile Seguin avec correspondance avec la ligne 9. Mais au fil des discussions, beaucoup ont insisté sur la desserte des Hauts d’Issy comme le maire de Vanves, avec le futur Cyber-Eco-Quartier du Fort, pour désenclaver ce site, avec cette gare de Vanves-Clamart, surtout après l’échec du téléphérique (souhaité par beaucoup d’isséens) mais qui a eu le mérite de poser le débat.

     

    Au fil des interventions le projet de RAGP a pris du plomb dans l’aîle. Extraits : « Il faut répondre d’abord à l’urgence des transports au quotidien, ensuite  penser aux transports du futur » selon un élu Vert qui invitait à une synthése des deux projets avec celui des architectes (qui proposent de construire cette rocade en aérien sur l’A86.). « Il faut prendre les meilleur des deux » selon un élu PC. « Arc Express ce sont des stations plus proches et un meilleur équilibre des liaisons entre banlieues » selon un élu PS. « Arc Express semble plus cohérent car il est connecté avec toutesles lignes existantes. Voulez-vous de la vitesse ou désenclaver certains secteurs enclavés » a demandé un représentant de l’association ACTEVI. « L’une des difficultés est justement de rapprocher ces deux projets car ils sont aux extrêmes, vitesse ou proximité » reconnaissait un membre de la CPDP. « N’avez-vous pas envisagé alors des trains express et omnibus » - « C’est cher car il faut doubler les voix » - « Mais cela se fait à l’étranger ! »…

    Au fait, tous ces intervenants, même parmi les plus proches d’André Santini qui sont montés au créneau devraient se souvenir d’une chose. Dés le départ, André Santini a affirmé qu’il chercherait à trouver une solution commune aux deux projets. Depuis qu’il a été nommé, il a gardé un silence total, sauf quelques interventions et petites phrases par-ci, par là. Jean Paul Huchon ne sait même pas (officiellement) comment André Santini a réagit à ses propositions qui intéressent le gouvernement. Aurait il perdu la main au profit du président Huchon qui méne la barque ?

  • DES NOUVELLES DES ELUS DE VANVES EN TERRE SARKOZYSTE

    ISABELLE DEBRE A L’ELYSEE

    « Ce n’est pas la première fois qu’il nous réunit. Nicolas Sarkozy a la nostalgiue des réunions de groupe. Il a vraiment besoin de rencontrer les sénateurs de la majorité, et cela lui manque de ne pas nous voir plus souvent. Il a toujours été très proche des élus et des militants. Il aime être à leur rencontre, pour échanger et écouter, et c’est un vrai besoin, et un plaisir de dialoguer et de nous écouter » raconte Isabelle Debré après la rencontre des sénateurs de l’UMP et le Président de la République à l’Elysée, hier à l’heure du déjeuner, une semaine après les députés, et pendant plus de 2H de questyions-réponses. Il  les assuré vouloir continuer à réformer et à faire de ce quinquennat un mandat de réforme, reprenant finalemet les thémes développés devant le Congrés des Mairees la veille : « Une nation compte quand elle s’adapte, se modernise, change ses habitudes et a l’audace de l’innovation ». Et de rappeler que « toute majorité confondues, quand les choix étaient trop difficiles, quand les réformes étaient trop confilictuelles, quand la rue s’exprimait pour des raisons souvent bonnes, et comprégensibles, on décidait soit de reculer, soit de renvoyer à plus tard après chaque élection. Et comme il y a toujours des élections, on différe. Et le rendez-vous est plus douloureux parce qu’à force de refuser de sauter l’obstacle, il devient de plus important.  Il n'existe pas de grande réforme sans grand débat, sans grande opposition et une fois que la réforme est faite, les choses se calment comme par miracle ». Et de citer de nombreux exemples parmi les derniers : carte militaire, carte judiciaire, hopitaux, retraitres pour terminer par son nouveau projet : la grande dépendance. « 1,1 million de personnes dépendantes,. 250 000 de nos compatriotes atteints par la maladie d’Alzheimer. Dont certains dés 50 ans ». Avec de nombreux difficultés de financements. C’est pourquoi il a confirmé qu’il lancerait un vaste débat sur le sujet. Et le sénat avec sa commission sociale dans laquelle Isabelle Debré siége sera concerné, comme elle l’a déjà été sur de nombreux projets depuis qu’elle siége dans cette haute assemblée.  

     

     

    GUY JANVIER : « ITINERAIRE D’UN SOCIALISTE EN SARKOZIE » ET A VANVES

    « L’idée de ce livre est assez récente. Pendant longtemps j’ai pensé qu’agir suffisait. Je croyais dans l’efficacité de l’action politique quotidienne. « Penser globalement, agir localement. Cette phrase d’Edgar Morin, j’en avais fait en quelque sorte ma devise » écrit Guy Janvier sur son blog en annonçant ce livre dont il publie les chapitres consacrés au « virus de la politique », « son mandat de maire », à des thémes qui lui sont chers comme le logement et l’école, la solidarité et à son goût du service public, à ce département « le plus riche et le plus inégalitaire de France ». Il parle de cette politique dont il a consacré 25 ans de sa vie « dans ce département atypique que sont les Hauts-de-Seine tenus par Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy, André Santini, Patrick Devedjian… A soixante ans passés, mon engagement est toujours le même que celui de mes trente ans. Mes convictions non seulement n’ont pas changé mais elles se sont fortement étayées. Ces certitudes, je veux les partager ». Et pourtant, on apprend au fil des pages qu’il tient ce virus de la politique de son pére, pour « défendre des petites gens comme lui que je me suis engagé et que je continuerai à me battre ». Qu’il se destinait à des études d’italien et au professorat. Qu’il a été secrétaire dela section CFDT à la Région Ile de France qui naissait. Qu’il a été un « fonctionnaire engagé » et n’a jamais cru à l’apolitisme supposé de la hauite fonction publique. Qu’il a été stagiaire de l’ENA à Chartres en même temps de Patrick Strzoda, lui à la mairie, et le préfet des Hauts de seine à la Préfecture…

    Le portrait qu’il dépeint du secrétaire de section du PS à l’époque de son engagement à Vanves en 1984 vaut « son pesant de cacahouette » lorsqu’on sait qu’il parle de Raymond Deniau lors des campagnes  - « J’ai rarement vu un militant aussi organisé que lui. Tout était prpogrammé : un pied à culisse pour mesurer le nombre de tracts à disribuer par militant, une multitude de balais, avec des manches de tailles différentes pour l’affichage sauvage – toléré à l’époque – des caddies, des clés, des codes, des adresees pour faire du porte à porte…Tout y était. On sillonnait les rues de la ville, de préférence de nuit… » - ou des réunions : « Le rite était immuable : présentation d’un sujet d’actualité ou de fond par le secrétaire, debout devant ses ouailles – on se serait cru au catéchisme -  puis liste des travaux militants à effectuer ». Comme son secrétaire de section, il avait constaté lorsqu’il s’est décidé à se présenter une première fois aux cantonales en 1994, que le sortant, Roger Aveneau, c’était plutôt « hibertanus » : « Un UDF venu du syndicalisme chrétien…. » avec lequel il a siégé au conseil d’administration du collége St Ex : « Il n’ouvrait jamais la bouche, avait l’air de s’ennuyer ».

    REGLEMENTS DE COMPTE

    Il revient bien évidemment sur son mandat de maire avec la mise en place de la démocratie participative sur laquelle Benedicte Goussault s’est beaucoup engagé en mettant en place les conseils de quartiers, mais aussi les deux catastrophes auquel il a dû faire face : la tempête de décembre 1999 et l’incendie du marché. « C’est le lot des maires que d’affronter ce type de difficultés et mon équipe fut soudée autour de moi pour sortir de ces galéres » explique t-il avec un regret pour le marché : « Nous avions décidé de l’ouvrir sur l’extérieur, en créant une placette pour les ambulants. La municipalité qui nous a succédé a choisi un autre projet. Je ne suis pas sûr qu’elle ait eu raison de le faire…Elle a aussi gaspillé les milliers d’euros que nous avions mis dans l’étude élaborée avec les commerçants, et l’un d’entre eux, en particulier, Gérard Gadras, boucher pendant 40 ans sur le marché de Vanves ». Et un autre pour le parc F.Pic dont le projet de réaménagement concerté « a été mis dans un tiroir par la municipalité ».

    Enfin, il régle ses comptes avec ses solides inimitiés : Charles Pasqua qui représente pour lui « l’archétype du magouilleur, la droite dans sa pire expresion ». André Santini : « ce type infréquentable » à propos duquel il n’a jamais compris comment « cet homme pouvait passer pour un type sympa »… « méprisant, vulgaire, mysogyne ». Et la droite ! Il a la conviction « d’avoir été piégé par la droite qui, pour récupérer la ville, n’a pas hésité à jouer sur les questions de sécurité ! ». Et il rappelle malgré tout un agréable souvenir qui est tout à fait d’actualité alors que le Congrés des Maires de France se déroule aux portes de Vanves actuellement  : « L’accueil dans un gymnase que je mettais à la disposition de la FNESR, moyennant rémuinération, de tout ce que le PS comptait de personnalités importante…pour un déjeuner à la fois de travail et convivial. Puissance invitante, j’avais le privilége de siéger à la table d’honneur et de prononcer le discours d’ouverture. J’acceuillais ainsi pour quelques heures Pierre Mauroy, Lionel Kospin, Laurent Fabius, François Hollande…Tous étaient ouverts. Cela me changeait de Santini et de Pasqua…Devant cet aéropage de grands élus, je plaidais pour un statut de l’élu local digne de ce nom ».